mardi 29 juin 2010

Comment se faire cycloniser ?



Pour réaliser cette recette, il vous faut tout d'abord un peu de crème solaire, quelques bouteilles d'eau et enfin beaucoup de courage.
Une fois votre sac à dos prêt, vous pouvez prendre le métro direction Coney Island.







Premièrement, vous constatez la foule, la bouffe et la chaleur ce qui ne change pas vraiment de Manhattan. Puis, rapidement, l'ambiance fête foraine vous ravit. Vous vous émerveillez des manèges, de la plage, des cocktails et du magnifique wall of fame du concours du plus gros mangeur de hot dog qui a lieu le 4 Juillet.











Pour vous mettre en jambe, vous decidez de faire la grande roue. Ces trucs là c'est toujours inoffensif et ça permet de tâter le terrain. Et bien non ! The Wonder Wheel a des nacelles mobiles. Elles descendent des rails au fur et à mesure que la roue tourne. Ce qui semble pas bien méchant vu du bas devient un véritable cauchemar une fois en haut. Il faut bien dire aussi que tout ce dispositif a tout de même 90 ans. Le panneau dit bien qu'il n'y jamais eu d'accident mais bon, avec la poisse qu'on a, on peut toujours être les premiers. Arrêtons de tourner autour du pot, vous allez chialler votre mère en priant pour que ça s'arrête... mais pourquoi faire un tour alors que l'on peut en faire deux. Youpi !








Après toutes ces émotions, vous vous promenez pour voir tout ce bon goût à l'américaine. Au détour d'un stand à hot dog vous découvrez le jeu le plus intelligent/classe/tolérant/magique de Coney Island: Shoot the Freak. A l'origine il s'agissait de tirer avec des flingues de paintball sur une personne avec une difformité, le plus souvent un nain, mais comme ce n'est pas bien de se moquer des gens de petite taille il a fallut les remplacer... par un noir. Oui oui vous lisez bien, c'est un stand tenu par un gros blanc qui hurle "Shoot the Freak" et dont la cible est un noir crevant de chaud sous une combinaison de paintball. Ahhhh l'Amérique, la classe internationale. Face à ce spectacle affligeant, vous décidez de passer aux choses sérieuses.






Vous arrivez donc devant le manège mythique de Coney Island, le Cyclone. C'est très important de garder le meilleur pour la fin. Ces montagnes russes de bois et d'acier datent de 1927. Elles sont le symbole de ce parc d'attraction.

 A quelques mètres de l'entrée, ce ne sont pas les cris de jeunes filles hystériques qui vous glacent le sang mais le craquement du vieux bois. Mais bon, vous serrez les fesses, vous bombez le torse et vous foncez. Des montées et des descentes à se rompre la nuque et cela pendant 3 bonnes minutes. Même le plus grand amateur de manège à sensation aurait accuser le coup. Et dire qu'en 1977 un mec est resté dessus 104 heures !

Vous ressortez donc les cervicales en compote, votre tête tourne, vous tremblez légèrement, vous voulez juste rentrer au frais et vous dites "plus jamais". Félicitation vous venez de vous faire cycloniser.

Effet secondaire: cou totalement bloqué le lendemain. Enjoy !

jeudi 24 juin 2010

La caravanne passe

Il y a pas mal de bars assez fous à New York mais je crois que celui-ci peut être dans le Top 10.

271 W 23rd St.


C'est du kitch qui s'assume et qui le revendique même. Il y en a partout, du sol au plafond: franges brillantes, tableaux de Marilyn, "Love meter", lampes hawaïennes, vieux téléviseurs diffusant des films pseudo-érotiques des années 60, photos de stars inconnues, wall of fame des sosies d'Elvis ou encore la fameuse caravanne.


Mention très bien pour le tableau caniche hologramme.
Autant dire qu'avec un coup dans le nez, cet endroit devient le lieu de tous les délires.
A tenter le mercredi soir lors de la représentation d'un sosie d'Elvis.

Au passage, le buger est convenable et les cocktails plutôt bons mais c'est pas le plus important.

Yumi

Il est difficile de trouver de bonnes patisseries à New York mais je crois avoir touvé une bonne adresse (merci Gégé).
506 La Guardia Place

Un salon de thé à deux pas de Washington Square avec des tonnes de gâteaux en vitrine.


Je craque pour un éclair au chocolat. Six mois que j'en rêve !
Vous pouvez me dire qu'il sort tout droit d'une boulangerie parisienne, je vous crois. Rien à redire.
La prochaine fois je tente l'Opéra.